✘ Nom : Naora, qui signifie « Guérir ».
✘ Surnom : La princesse des glaces, en raison de son pouvoir.
✘ Age de mort : 1 an
✘ Scenario de la mort : Naora est morte de froid, lors d'un rude hiver. Mais grâce à elle, sa jeune sœur a survécu.
✘ Sexe : Femelle
✘ Clan : Paria
✘ Grade : Soigneuse

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✘ Pouvoir : La cryokinésie. Autrement dit, le contrôle de la glace.
✘ Défaut du pouvoir : Naora a une très mauvaise maîtrise de son pouvoir. Elle le déclenche involontairement, en fonction de ses émotions. Par exemple, quand elle a peur et qu'elle est en danger, une sorte de bouclier de glace peut apparaitre pour la protéger.
✘ Type du pouvoir : Don de contrôle (élémentaire).

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✘ Source original de votre kit : Naora (moi).

✘ Physique : « Plus envoutante que la lune. Plus rayonnante que le soleil. Ainsi je suis et rien de ce qui peuple ce monde ne m’est semblable. Mon pelage est aussi blanc que les neiges éternelles. Jamais rien ne s’y attache, jamais rien ne s’y agrippe, toujours immaculé il demeure. Dans chacun de mes yeux se trouve un éclat de saphir, le plus pur que l’on puisse trouver de par ces terres. Mon regard est souligné de deux traits bleutés, très discrets.
Je porte à mon cou un cristal mystérieux de la couleur de l'azur. Jamais je m'en sépare mais j'ignore d'où il vient, je l'avais en ma possession à mon arrivée dans ce monde. Quand j'use de mon don, il s'illumine étrangement.
Je m’avance sans un bruit à travers la forêt comme une ombre dans la nuit. Mes gestes sont souples et fluides, sans aucune maladresse ni brutalité. Dans mes traces de pas s'égarent quelques éclats de givre, trahissant autant ma mort que mon pouvoir.
Mes membres proportionnés à la juste mesure forment un tout harmonieux. Malgré ma petite taille, je ne dois pas être sous-estimée.
Ma voix berce quiconque l’écoute et s’infiltre à l’intérieur de l'être jusqu’à atteindre son cœur. Mes airs angéliques ne cachent rien de maléfique, alors ne me fuyez pas. »

✘ Caractère : Naora est une louve plus complexe qu'il n'y parait de part sa « double personnalité ». En réalité, elle a énormément changé depuis son arrivée ici.

Avant sa mort, Naora était une louve toujours enjouée, malicieuse. Elle aimait la vie plus que tout autre. L’œil pétillant dans lequel on pouvait y lire une certaine malice et naïveté, la femelle était pour ainsi dire tout le temps joviale, respirant, débordant de joie de vivre. Elle a toujours pensé que c'était comme un soleil qui avait le pouvoir d'apaiser les âmes tourmentées et de réchauffer les cœurs attristés. C'est pourquoi sa compagnie était appréciée et réconfortante pour sa famille. Naora était aussi très joueuse et avait la fâcheuse tendance à "défier" d'autres louveteaux, même s'ils étaient bien plus forts qu'elle, juste par goût du jeu. Elle aimait profondément sa famille.

Malheureusement, cette partie d'elle-même comme s'est dissoute au moment où la vie l'a quitté. Elle s'est renfermée sur elle-même. Elle est devenue solitaire, telle une âme en perdition... Même si elle a tout oublié de sa vie passée en arrivant ici, un chagrin silencieux, secret, semble habiter son cœur. C'est comme quand on a oublié quelque chose mais qu'on ignore ce que c'est.

Naora ne se montre affective et soucieuse qu'avec les rares loups chers à son cœur. Elle veille d'un œil discret sur eux. Sa plus grande crainte serait de les perdre aussi et de se retrouver définitivement seule au monde. Bien que la jeune louve ait du mal à s'attacher réellement à un congénère et qu'elle préfère garder ses sentiments pour elle, quand elle considère quelqu'un comme son ami, c'est sincère et durable, et Naora entreprendrai l'impossible pour lui porter secours.

La lupine est souvent perdue dans ses pensées, prenant ses distances avec le reste du monde. Ses yeux d'azurs se parent alors d'un voile de mélancolie que personne ne semble en mesure de lui retirer. Les blessures qu'elles portent ne sont pas visibles. Elles sont enfouies tout au fond d'elle, gravées dans son cœur. Personne ne peut les voir et c'est bien ainsi. Naora porte seule le fardeau de la perte de sa famille à cause de sa mort et ne souhaite pas que cela change. Elle n'aime pas révéler ses faiblesses et ses craintes. De ce fait, elle les dissimule et les déguise d'une bonne humeur de façade et d'une gentillesse plaisante avec ses proches ou d'une froideur et d'une méfiance extrême avec tous les autres. Elle veut être forte pour être en mesure de protéger ceux qu'elle aime. Cependant, c'est quand la louve se retrouve seule que sa complainte se fait entendre, transperçant le silence de la nuit. Car après tout, Naora n'est qu'une louve "ordinaire" et elle ne peut tout garder à l'intérieur...

De part son désaccord avec le fonctionnement de ce monde, la louve a développé un penchant pour la solitude, sachant pertinemment qu'elle ne pouvait rien dévoiler de ses pensées aux autres. Elle s'est attachée à la vie nocturne et apprécie la nuit plutôt que le jour. Elle se sent toujours mieux quand elle sent la lumière lunaire effleurer son pelage. Aussi, si vous voyez une silhouette fantomatique se glisser parmi les ombres, il est fort probable qu'il s'agisse de Naora.

✘ Histoire :

Part 1 ~ L'enfance bienheureuse.
Les parents de Naora étaient tous deux de fiers et courageux solitaires. Leurs chemins se sont croisés un jour où ils chassaient. Par cette rencontre inattendue naquit un amour tendre. Naora est née à l'aube d'un jour d'hiver, au moment où les premières neiges foulaient le sol. Sa mère la mit au monde dans la tanière qui lui servait d'abri. La jeune louve hérita du pelage blanc de sa génitrice, ainsi que de ses yeux azurés. Naora étant la descendante d'une lignée de guérisseuse, elle était donc destinée à se voir transmettre ce savoir à son tour. C'est ainsi que son apprentissage débuta dès qu'elle fut capable de tenir sur ses quatre pattes. A son premier anniversaire, elle fut officiellement reconnue comme guérisseuse au sein du clan familial.
La même année, sa mère eut une nouvelle portée. Ainsi naquit la petite sœur de Naora, Sora. Naora l'aimait profondément et faisait tout son possible pour veiller sur elle et la protéger de tout danger. Elle prenait très à cœur son rôle d'aînée. La petite famille écoulait des jours heureux (et toujours très agités).

Part 2 ~ Quand la mort te tend les bras.
Quelques semaines plus tard, une nuit une terrible tempête de neige se mit à balayer la forêt. Ce jour-là, la chasse avait été plus longue que prévue et les parents n'étaient pas encore rentrés. Naora était restée seule avec sa jeune sœur Sora. Le duo s'était éloigné de leur abri en jouant et fut surpris par la tempête. Le vent soufflait violemment, fouettant sans pitié le pelage gelé des jeunes imprudentes. Tremblotantes, elles peinaient à avancer. Leur vue était fortement diminuée à cause de la neige qui tombait à gros flocons. Retrouver leur tanière dans ces conditions était vain. Alors Naora chercha un abri de fortune, sous les branches d'un haut sapin. Elle s'y coucha avec Sora à ses côtés, prenant soin de recouvrir son petit corps frêle avec le sien pour lui tenir chaud. Les deux attendirent que la tempête cesse enfin. Malheureusement, la colère du ciel ne diminua qu'au troisième jour. Frigorifiée, affamée et très affaiblie, Naora rendit son dernier souffle peu avant que les derniers flocons atteignirent le sol. Le froid eut raison d'elle, mais sa petite soeur s'en sortit. La chaleur du corps de Naora lui avait permit de supporter la rudesse de la tempête. Même si elle y avait laissé la vie, Naora était heureuse de partir en sachant Sora saine et sauve...

Part 3 ~ Un seconde chance, une seconde vie.
Naora ouvrit les yeux. Elle ne savait pas où elle se trouvait. A vrai dire, elle ne se souvenait de rien. Elle fit plusieurs tours sur elle même, observant méticuleusement ce qui l'entourait. Ce décor ne lui rappela rien. Un frisson parcourra le corps de la jeune louve. Naora eut l'étrange impression d'être observée. Soudain, une voix cristalline retentit, le genre de voix qui envoute étrangement.

« Ne crains rien. »

Naora était déconcertée. Elle cherchait d'où venait ce son. Finalement, une lumière éclatante prit forme sous ses prunelles azurés. Un loup apparu. Mais ce n'était pas un lupin ordinaire, son être entier rayonnait d'une douce lueur apaisante. De grandes ailes de plumes blanches naissaient dans son dos. Un ange... C'est la première chose à quoi pensa Naora. Mais dans ce cas, cela voulait dire qu'elle était morte et qu'elle venait d'arriver aux portes du paradis. Était-ce vraiment cela ? La jeune lupine voulait l'interroger mais étonnement, aucun mot ne parvenait sortir.

« Te voici arrivée aux portes de la vérité. Ta vie s'est éteinte dans un monde, mais je t'offre la chance d'en vivre une nouvelle ici, sur mes terres. »

Alors c'était ça. Naora avait bien eut une première existence et elle s'était achevée plus tôt que prévue.

« Avec cela je vais te faire un présent très précieux. Je t'offre le don du contrôle de la glace. Cependant, tu dois me promettre d'en faire usage uniquement à bon escient. Tu ne dois pas t'en servir pour répandre la souffrance et la haine. Ce pouvoir est très puissant, prends garde car cela devient ta responsabilité à partir de maintenant. »

Un pouvoir ? Comment ça ? Était-ce réellement possible ? L'esprit de Naora était parcouru de mille et une questions. Mais encore une fois, elle ne fut pas capable d'en formuler une seule. L'ironie était qu'elle avait perdue la vie par le froid et la glace. Or, cela devenait son pouvoir. Était-ce un hasard ou un habile coup du destin ? Et il y avait cet étrange pendentif qui pendait au cou de la lupine. Elle ne le remarqua qu'après que son interlocuteur ait fini son discours. Il émettait une faible lumière bleutée. Tout cela intriguait Naora. Puis tout devint noir. La louve perdit conscience.

Part 4 ~ RiverHaven.
Plusieurs semaines avaient passé depuis ce jour où Naora avait rencontré le Dieu de ce monde. Bien qu'encore un peu perdue et déconcertée, elle s'était intégrée du mieux qu'elle l'avait pu. Naturellement, elle avait rejoint le Royaume de RiverHaven. La louve ne mit pas longtemps à saisir le fonctionnement de la hiérarchie. Et ce qu'elle découvrit ne lui plut guère. Mais elle comprit aussi qu'il valait mieux garder pour elle son avis. Trop de loups disparaissaient mystérieusement du jour au lendemain. Tout le monde paraissait gentil et souriant, mais cela sonnait faux. Alors Naora gardait ses distances et n'ouvrait la bouche qu'en cas de nécessité.
Au grand damne de la lupine au pelage de neige, elle fut nommée chasseuse de prime car il fut estimé que son pouvoir était d'une grande utilité pour ce genre de travail. Mais cela allait à l'encontre de ses principes et même de sa promesse faite à son arrivée. Pourquoi irait-elle chasser et capturer des loups qui ne lui ont rien fait à elle ? N'était-ce pas précisément "faire le mal" ? Les discordes opposant RiverHaven aux parias ne la concernaient pas. Ou du moins, elle n'avait pas eu à en souffrir jusque là. Elle n'en avait même jamais rencontré ! Et ce n'était pas son genre de s'en prendre à quelqu'un au seul prétexte que c'était un ennemi désigné comme tel par une autorité supérieure. Peut-être que tout cela n'était qu'une manipulation ? Où était la vérité ? Naora décida que tant qu'elle n'aurait pas été confrontée directement aux parias, elle ne les considèrerait pas comme ses ennemis. Bien entendu, elle n'en dit rien à personne et feint faire son boulot, justifiant ses échecs constants par la mauvaise maitrise de son pouvoir.

Part 5 ~ Chamboulements.
Une nuit, des hurlements transpercèrent le silence nocturne. L'alarme était donnée. Une effervescence nerveuse gagna tout le Royaume. Les parias venaient d'assaillir RiverHaven. Naora fut surprise dans son sommeil. On lui ordonna de se joindre aux guerriers pour défendre ces terres. La jeune lupine avait peur. Elle prit conscience de l'ampleur de la situation quand elle vit les premiers loups tomber pour ne plus jamais se relever. Un terrible affrontement faisait rage et elle ne savait pas vraiment ce qu'elle était supposée faire. Attaquer ? Tuer ? Non. Les paroles du dieu résonna dans sa tête. Même si c'était peut être ce qu'il aurait voulu, ce n'était pas ce que Naora avait interprété.
Puis plus rien. Le noir total. Quand Naora rouvrit les yeux, elle était dans une tanière. Une odeur inconnue flottait dans l'air. La louve ne tarda pas à comprendre. Ce n'était plus RiverHaven mais le repère des parias. A en juger par la douleur sur son crane et le bandage qui l'entourait, elle avait du être assommée et amenée ici ensuite. Comme tous les captifs des parias, son destin était déjà tracé. Condamnée à demeurer au rang d'oméga, Naora n'était pas dans le cœur de ses congénères. Non pas qu'elle fut réellement maltraitée, disons qu'elle devait supporter le regard noir des autres loups sur son chemin. Elle savait qu'une fois imprégnée de l'odeur des parias, il ne lui était plus possible de revenir à RiverHaven. Mais dans le fond, la jeune louve se dit que ce n'était peut être pas une mauvaise chose en fin de compte. Peu à peu, elle apprit à connaitre cette meute que tous au Royaume voyaient comme étant peuplée de bêtes cruelles, assoiffées de sang et ne vivant que pour tuer. En réalité, Naora découvrit un clan solidaire, frappé d'un destin peu charitable mais qui croyait en un avenir meilleur. Elle fut touchée par cela. Même si la jeune lupine voyait d'un mauvais œil ces assauts fréquents qui faisaient tant de victimes de chaque côté à chaque fois, Naora comprit leurs motivations.
Quelques temps après, un des louveteaux de la meute fut blessé après un éboulement. Malheureusement, aucun soigneur n'était présent à la tanière à ce moment-là, or il était urgent de prodiguer les premiers soins au petit blessé. N'écoutant que son instinct, Naora prit les choses en main. Elle farfouilla dans la réserve de plantes médicinales et parvint à concocter plusieurs remèdes pour soigner les blessures du jeune. Jusque là, elle ignorait qu'elle avait en elle ces connaissances si précieuses car elle avait oublié d'où elle venait. En réalité, Naora a ça dans le sang. A partir de cet incident, il fut décidé qu'elle se joindrait aux soigneurs du clan. Elle avait gagné le respect et la reconnaissance de ses congénères. Cependant, la lupine blanche se refuse à fabriquer du poison. Ses talents de guérisseuse serviront à soigner ou ne serviront pas. Ainsi commença réellement sa nouvelle vie.