✘ Nom : Anya.
✘ Age de mort : 2 ans 1/2.
✘ Scénario de la mort : Une ombre. Un bruit. La peur. Mon père. Ses griffes me transpercèrent. Le cri de ma mère fendit l'obscurité. Je vous laisse deviner la suite.
✘ Sexe : Femelle.
✘ Clan : Riverhaven.
✘ Grade : Espionne.

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✘ Pouvoir : J'ai le certain pouvoir d'imiter les dons des autres loups. Ils disent que c'est un pouvoir très puissant, et je suis plutôt fière de le posséder, néanmoins j'ignore en quoi il m'est si exceptionnel.
Lorsque je me trouve face à un loup, il me suffit de plonger mes yeux dans les siens et j'obtiens son pouvoir. Il reste tant que je ne croise pas le regard d'un autre loup.
✘ Défaut du pouvoir : Lorsque je copie le don d'un autre lupin, sa force en est diminuée de près de moitié. Prenons un exemple ; si un loup contrôle le feu, lance de puissantes météores, je ne serais capable que de lancer de petites flammèches. Pour l'instant du moins.
Si je désire conserver un certain pouvoir pour quelque temps, je ne dois regarder personne. Je ne peux croiser aucun regard. Aveugle. Tout le monde le sait, ainsi, beaucoup aiment croiser mon regard pour m'ôter ma meilleure copie.
✘ Type du pouvoir : Autre.

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✘ Source original de votre kit :
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✘ Physique : Je ne suis pas une louve aussi bien bâtie que d'autres. Ils disent que je suis faible, mais quelle est votre vision de « faible » ? Je suis rapide, agile, et je me faufile partout. Ma taille est peut-être des plus petites - enfin, je ne trouve pas tant que ça - je n'en suis pas moins inutile. Je suis endurante, et c'est un très grand atout. Fine, et agile. Je me répète peut-être mais j'aimerais insister sur ces termes.

Mon pelage, j'imagine que c'est ce qui vous intéresse le plus. Je n'ai pas un pelage des plus complexes. Brun, roux, crème. Gris. Mes yeux, d'un brun ambré profond. Ils changent souvent de couleur selon les pouvoirs que je possède, en général, ils obtiennent la couleur du possesseur du pouvoir original, mais il arrive que cela varie.

✘ Caractère : Je n'irais pas jusqu'à parler de moi à la première personne, seulement ... oh, et puisque vous le demandez.

Je suis une sacrée poète. J'aime me cacher derrière de beaux mots, de beaux discours. Je sais très bien amadouer les autres ainsi, les manipuler. Je ne vexe quasiment jamais, et sais tout aussi bien refouler mes sentiments. Je ne suis pas du genre à me plaindre, à pleurer, à crier. Je ne me laisse pas faire. Je sais très bien me défendre verbalement.

On me trouve mignonne, serviable, gentille et douce... Enfin ! Je pourrais continuer avec des tonnes et des tonnes de compliments jusqu'au coucher du jour. Ce que vous venez de lire peut bien s'avérer vrai. Car ce sont les autres qui parlent. Pourquoi les croire ? Je n'ai jamais cru personne, de toutes façons. Enfin, presque personne. J'ai tendance à me méfier des autres, pourquoi ? Parce que, dans la vie, tout le monde n'est ni méchant, ni gentil, et nous ne connaissons jamais les vraies intentions de quelqu'un. Et cela est bien vrai, même - enfin, surtout - pour moi.

Au fil du temps, je me suis enfermée en moi-même, n'écoutant que mon instinct, ou écoutant ceux ... Que mon instinct a choisi d'écouter. Enfermée depuis toute petite dans mes convictions, mes pensées, j'ai rarement eu l'idée de m'ouvrir aux autres. Et je m'en suis rendu compte très vite, car, en effet, j'ai décidé d'y remédier. Décidant d'effacer la petite louvette timide et muette que j'étais, je me suis ouverte. Mais je n'est jamais été de nature entreprenante, alors, bien vite, ma vraie personnalité m'a rattrapée. J'étais devenue une femelle timide, s'efforçant d'être gentille, qui passait sûrement pour fayote. J'étais très sensible, je me vexais rapidement, et, souvent, il me prenait de passer ma colère sur les plus faibles, et je passais pour sadique.

Aujourd'hui, un peu de tout cela m'est resté. Je reste très ironique, car j'aime faire rire les autres, donner bonne impression, et imposer ma place. Je ne me laisse pas marcher sur les pieds et me soumet difficilement, ce qui contraste beaucoup à ma petite taille. Je reste assez timide lorsqu'on commence à devenir intime, mais malgré cela, j'essaye de toujours raviver la flamme qui est en chacun de nous, en redonnant le sourire, en étant "mignonne, serviable, gentille et douce". Mais je ne vexe pas pour autant. Ce qui fait que, souvent, je reste plongée dans mes pensées, seule. À me demander ma place. Qui suis-je vraiment ? Est-ce que je sais si je suis un être timide et ne l'acceptant pas en étant fayote, ou alors vraiment espiègle, qui se donne un air vulnérable pour se faire remarquer ? ...

Passant outre mes réflexions, montrant ainsi que je suis de nature à souvent réfléchir, à me plonger dans des pensées extravagantes, ce qui, disons, n'est pas mal, pour parler du fait que j'aime perfectionner les choses. La vie n'est pas toujours facile, alors autant bien faire le peu de choses que l'on peut faire. J'aime toujours ajouter toujours une petite touche à mon boulot, toujours ajouter mon grain de sel partout.

Lunatique. Peut-être est-ce un mot qui me cernerait. En passant les Portes de la Vérités et en entrant dans le Monde des Morts, je n'ai pas tout de suite compris. Je n'ai ni été traumatisée ou autre. Non, ma personnalité n'a pas changé d'un poil. Je suis restée la même.

Je finirais en énumérant les adjectifs qui me cerneraient le plus ; sensible, rebelle, perfectionniste, faussement espiègle, réfléchie, un tant soi peu rêveuse. Quand bien même vous ne me cerneriez toujours pas... Je ne peux dire qu'une chose ; rencontrez-moi pour me connaître... Qui vivra, verra !

✘ Histoire : Tout a commencé par une nuit d'hiver. Rude, glacée. Le blizzard frappait les arbres, recouvrant le paysage d'une neige épaisse et éternelle. Le vent rugissait, puissant, impitoyable. Et une louve se trouvait là, abritée sous une congère. Peut-être n'était-ce pas un abri de choix, mais elle y était bien obligée. Cette louve, il s'agissait de ma mère. Et c'est ainsi que je vins au monde. Au beau milieu du blizzard.

Le temps passa, durant lequel j'errais avec ma mère de terres en terres. Les meutes prospéraient tout autour de nous, seulement elle refusait d'en intégrer une. Elle préférait nous préserver, nous garder en vie par ses propres moyens. Elle craignait qu'une meute ne me change, et qu'elle perde sa fille à tout jamais. Elle était tout pour moi. J'étais tout pour elle. Elle me manque tellement.

Ma mère a toujours été une louve douce et agréable. Gentille, attentionnée. Il en fallait beaucoup pour l'énerver, enfin, il m'en fallait beaucoup. Elle nous défendait incroyablement bien. Nous mangions à notre faim, prenant parfois des risque énormes, étant parfois blessées, mais nous tinrent toujours bon.

J'avais presque deux ans lorsque tout bascula.

C'était un beau parleur, comme moi. Magnifique, je dois bien l'avouer, avec sa forte carrure et son pelage propre. J'ignorais encore ce qui nous attendait, moi, ainsi que ma mère. Je ne lui faisais pas entièrement confiance, personne ne faisait confiance à personne en ces temps-ci, de toutes manières. Ma mère le repoussa à maintes reprises, mais las ! Il était tellement entreprenant, tellement irrésistible. Ma mère était déjà pleine d'un nouveau louveteau lorsque nous réalisâmes qu'il était un parfait salaud. Il me battait, dans le dos de ma mère. Elle ne s'en rendait pas compte, me criant que je faisais cela par pure jalousie. Si elle savait.

J'envisageais sérieusement de m'enfuir, de quitter ma mère et ce connard et de partir faire ma vie ailleurs. Mais mon petit frère était déjà né, et une puissante envie de le protéger, de tout faire pour cette adorable boule de poils m'en empêcha. Ma mère me croyait, et la peur qu'il ne nous tue tout les trois était si forte qu'on dût le supporter encore.


C'est ainsi que mourut mon petit frère. Bouleversées, c'était le mot. Il avait été massacré par un inconnu. Je savais que c'était mon "père", comme il m'obligeait à l'appeler. Oui, je l'avais quasiment vu. Et bien sûr, j'en savais trop. C'était dans un hangar désaffecté. Je n'étais déjà que l'ombre de moi-même, l'absence de mon adorable frère se faisait horriblement ressentir. Il m'avait suivi. Ma mère arriva juste après.

Il bondit sur moi. Et c'en était fini.

Le noir, puis, la lumière. Le long hurlement de ma mère fendit le silence. La voix, haletante, de ce gros salaud s'estompa. Je ne voyais plus. Je n'entendais plus. Je n'avais qu'une seule pensée, c'était de savoir qu'allait-il advenir de ma mère.


Chez les Parias, c'est bien là où j'ai failli atterrir. J'ai vite compris comment était organisé cet endroit. J'étais perdue, seule néanmoins. Je n'avais qu'une idée en tête, j'imagine que vous la savez. Mon frère. Il est sûrement ici, quelque part. Sûrement chez les Parias, il était tellement fragile, mon frère. Il me manque aussi. Je n'ai jamais pu le retrouver, l'antre des Parias était bien entendu un lieu trop effrayant pour y pénétrer.

RiverHaven. Eux, ils ont su m'accueillir. Et c'est ainsi que je devins une Espionne. Mais bien sûr, avec mon pouvoir et ma petite taille, je n'ai jamais vraiment été acceptée entièrement. Tant mieux. Je passe le plus clair de mon temps à explorer les vastes territoires de Try Again. À sa recherche. À la recherche de mon frère.